Alain Vidalies, le secrétaire d’Etat au transport, prépare un plan d’1 milliard d’euros pour améliorer l’état des autoroutes. Ce plan sera financé par les automobilistes par l’intermédiaire d’une augmentation des péages entre 2018 et 2020 ainsi que par les collectivités locales. Cette augmentation de 0,3% à 0,4% se rajoutera à celles qui étaient déjà prévues notamment en 2016.
Améliorer l’état du réseau autoroutier
Ce plan a vocation à financer des projets déjà “avancés, au niveau des études ou des déclarations d’utilité publique” d’après Alain Vidalies dans une interview au Journal Du Dimanche. Le président de la République, François Hollande, a validé ce dispositif qui permettra de créer près de 5000 emplois dans le secteur. A terme des aires de covoiturages, des murs antibruits, des écoponts et des échangeurs pourront être financés par les sociétés d’autoroutes sur les 9112 km du réseau.

Source JDD
Une hausse limitée
Cette hausse sera néanmoins limitée. Cet argument ne risque pas de convaincre les nombreux détracteurs qui rétorqueront que de toutes façon, c’est déjà trop cher aujourd’hui. Le gouvernement a demandé aux préfets de finaliser les négociations avec les collectivités locales d’ici le 30 septembre. La hausse devrait être limitée et sera contrôlée par l’autorité indépendante : l’Arafer.
Là où l’augmentation pouvait être de 1,15%, elle sera dans la pratique de 1,45% avec le nouveau plan. Rappelons que le chiffre d’affaire des sociétés d’autoroute est de 9,39 milliards d’euros en 2015 (source ASFA) mais avec une dette cumulée de 37 milliards pour ces sociétés qui doivent assurer l’entretien et la sécurité du réseau.
Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, a quant à lui déclaré sur la radio RTL qu’il était “normal que ce soient les utilisateurs qui paient” et “pas uniquement les ménages”. Car il est vrai que beaucoup d’usagers ne prennent pas l’autoroute pour des raisons de budget.